Mon parcours de vie
Depuis petit, je me suis toujours intéressé au potentiel qui brûle en chacun d’entre nous. À chaque rencontre, je mettais malgré moi mon attention sur la capacité de la personne à réaliser ses rêves ou du moins à cultiver une part de rêve et ambition.
Pour moi-même, j’étais « concentré » à avoir des « rêves » qui me stimulaient, motivé à l’idée de me dire qu’en grandissant, j’œuvrerai avec JOIE pour leur réalisation. Cela représentait le seul intérêt de grandir à mes yeux.
Je sentais très tôt que la vie « normale » guidée par la securité que la société semblait me proposer comme rassurante ne m’inspirait pas et manquait de potentiel à me donner de la motivation pour ma vie.
Je me sentais « attiré » par les gens « ambitieux », « idéalistes », au même niveau que j’étais attristé par les gens pour qui la vie ne semblait que fardeau et qui enchainaient les échecs, chacun les plombant un peu plus pour les amener jusqu’au suivant, attirant compassion, voire pitié sur leur sort. Cela me rendait triste pour eux, mais de plus en plus, la vision de la vie que l’on me présentait comme un grand jeu de loterie avec des gens qui ont de la chance et d’autres non me paraissait trop simplifié et sentais au fond de moi que des « leviers » invisibles gouvernaient autant ces « échecs » répétés que ces réussites que l’on disait « chanceuses.
L’enfant que j’étais devait donc trouver un rêve et un but, inspiré autant par les gens « ambitieux » et la joie contagieuse de leur épanouissement lié à leur réalisation personnelle que par la peur de devenir une « pâle » copie des personnes qui subissent leur vie au point d’ignorer leur côté « EXTRAORDINAIRE » ;
Car, NON, je ne crois pas que certaines personnes soient nées sous une mauvaise étoile, mais plutôt que certains devraient apprendre à lire le ciel et connaître leur « cartographie », celle qui leur est propre.
Mon parcours dans le tennis de table
C’est dans ce contexte que l’enfant que j’étais a croisé le sport en l’occurrence le tennis de table.
Très vite me faisant contacter toutes ces envies, de jeu, d’ambition, de rêve, mon implication dans ce sport s’est vite avéré être une alternative à une école qui ne me donnait pas ces perspectives (bien que j’ai toujours fait en sorte d’assurerle minimum à l’ecole).
Très vite, j’enchaine les bons résultats, je progresse beaucoup et progresse aussi dans mon envie de toujours progresser, y trouve de l’épanouissement, des motivations, des ambitions au rythme des objectifs toujours plus ambitieux me tirant vers le haut vers toujours plus de progression.
Assez vite, j’intègre le centre de haut niveau de Nantes avec une vie rythmé par les tournois et la recherche de progression pour se dépasser aller toujours plus loin excité d’aller découvrir sa limite.
J’avais trouvé grâce au sport le « pourquoi » faire des choses, laissant même les personnes autour de moi me louer des qualités de rigueur, autodiscipline, qui étaient loin d’être mon point fort à l’école par exemple…
J’avais de nouvelles raisons de développer ces compétences alors je le faisais.
Physiquement, techniquement, j’enchainais les progrès pour devenir plus fort, compétitif …
Je faisais partie des meilleurs joueurs français junior puis numéroté français senior évoluant en nationale et alors que j’étais toujours motivé, je me confrontais à certaines limites notamment lors de situations qui se répétaient.
Peut-être un peu lassé par une certaine « pression », je me mettais à moins m’investir à ce moment où la courbe de progression était moins flagrante.
A l’heure ou la préparation mentale n’était pas d’actualité ou survolée, je sais aujourd’hui que la façon d’aborder mes difficultés à coup de volonté mentale (se répétant cette fois ça va le faire) n’était pas adaptée pour en faire une force et a fini par créer une « usure », usure que nous pouvons tous sentir lorsque nous nous sentons bloqués dans notre évolution quel que soit le domaine.
Mon intérêt pour la préparation mentale
Bien que la pensée positive fût présente en moi, je ne savais pas que ces limites prenaient leur source dans la partie inconsciente comme c’est le cas dans nos limites les plus profondes.
Lutter contre par la seule force de la pensée « consciente » peut non seulement être inefficace, mais s’avérer particulièrement épuisant.
Il en est de même dans un contexte « hors sport » où parfois malgré tous nos efforts nous subissons des états et donc des comportements que nous faisons, mais qui ne nous représente pas bien malgré nous.
ET ce que j’ai appris dans différentes formations, à savoir que c’est bien l’inconscient qui dirige majoritairement nos vies n’échappe pas au domaine du sport, amplifié bien souvent lorsqu’il est pratiqué en compétition.
C’est donc dans l’inconscient que résident tous les mécanismes d’auto sabotage », de « protection », ceux qui nous poussent à nous sentir attaqué, à fuir…mais aussi les clefs d’optimisation pour avoir un cerveau efficient qui joue pour nos réalisations.
Divers formations à la suite de mon parcours de joueur qui m’avait permis de prendre conscience de ce phénomène par l’expérience agréable ou désagréable m’ont donné la possibilité d’apprendre, de comprendre, par plusieurs portes d’entrées la complexité mais aussi l’influence du mental sur nos performances et nos sensations dans nos pratiques sportives et de voir que cette influence a tout niveau est bien souvent très minimisée par le sportif lui-même.
Après avoir pris la casquette d’entraineur de tennis de table puis de tennis, j’ai depuis 10ans enchainé les formations dans le but de donner aux joueurs à qui je transmettait des compétences techniques, les moyens de faire la différence, donner ce qu’ils sont capables de donner (pas moins) pour se laisser surprendre par le résultat qui découlera de leurs actions tant en termes de performance que de plaisir, à terme les deux étant liés.
En d’autres termes, on pourrait dire que je donne ce que j’aurais aimé recevoir en tant que joueur auparavant, fort des expériences que cela m’a fait vivre.
Cet « adage » correspond parfaitement à mes valeurs et c’est quelque chose que je tâche de suivre le plus possible dans ma vie.
Cela m’amuse beaucoup et nous amuse beaucoup avec les sportifs qui me font confiance de voir où tout notre « prépa » va nous mener car ce qui est excitant c’est de savoir que l’on a des limites, mais que parfois elles ne sont pas où on le soupçonnait.
Si vous laissiez vraiment votre sport vous permettre de découvrir le potentiel que vous avez en vous si vous permettez à votre cerveau d’envoyer les bons signaux ? Que se passerait-il ?
Vous allez vous amuser, vous étonner et honorer en même temps ce qui nous est cher : le sport et son potentiel à nous rendre meilleurs, chaque jour, sur un terrain et dans la vie et devenir même pourquoi pas une source d’inspiration pour les autres…